Quand on vit avec le diabète, on croit souvent devoir bannir tout aliment non santé. Or, gérer ses fringales, plutôt que de chercher à les éliminer, est le meilleur moyen de prévenir les excès potentiellement dommageables.
Désamorcer les bombes caloriques. Ennui? Stress? La fringale répond souvent à un besoin psychologique. Bernez-la: plongez-vous dans un roman, ou allez marcher ou courir.
Gourmandise ou faim légitime? Vous n’avez avalé qu’une salade verte au dîner? Pas étonnant que votre estomac ne soit pas satisfait! Ajoutez des fibres et des protéines à vos repas et assurez-vous de bien déjeuner.
Qui dort dîne. Quand on ne dort pas assez, le cerveau déclenche la production d’hormones liées à la faim. Plus on retarde l’heure du coucher, plus le corps cherche à emmagasiner de l’énergie pour tenir jusqu’au repas suivant.
Buvez davantage. La soif peut aussi donner l’impression qu’on a faim. Ayez donc un verre d’eau à portée de main et levez-vous régulièrement pour aller le remplir. Vous développerez ainsi deux bonnes habitudes: boire plus d’eau et combattre la sédentarité.
Bougez! L’exercice aérobique améliore le flux sanguin et l’oxygénation du cerveau, en particulier du lobe préfrontal, ce qui permet une meilleure gestion de soi. Des recherches montrent que moins cette région du cerveau s’active, plus nous sommes attirés par les aliments gras et sucrés. L’exercice musculaire et le yoga peuvent aussi être appelés à la rescousse.
Tolérance zéro? Un diagnostic de diabète s’accompagne souvent d’une chasse au sucre et aux calories. Brusqué, le corps répond par des fringales. Se permettre une gâterie de temps à autre, c’est s’assurer qu’on ne dévorera pas un sac de croustilles par frustration un samedi soir, après une semaine de privations.
Une astuce pour faire preuve de modération: remettre à plus tard ce qu’on pourrait manger maintenant. Selon une étude, se dire qu’on dégustera « peut-être plus tard » un aliment au lieu de se l’interdire complètement permettrait de mieux gérer ses envies. Non seulement les participants de l’étude ont réussi à y résister dans l’immédiat, mais ils en ont aussi ingéré moins la semaine suivant l’étude.
La clé, c’est de se sentir libre de choisir ce qu’on mange et ne pas se priver.
Halte aux fringales!
